Les taux immobiliers octroyés par les banques aux particuliers ont stagné pendant le mois d’octobre 2017 et ce depuis le mois d’avril. Le taux moyen s’élevait en octobre à 1,55 % tandis qu’en septembre, il était de 1,56 % selon l’observatoire Crédit Logement/CSA.
Au cours du mois d’octobre 2017, comme cela était déjà le cas en septembre, le marché de l’immobilier s’est bien porté. Pour les établissements bancaires, cette période est propice pour attirer de nouveaux clients, souhaitant obtenir un crédit pour l’acquisition d’un bien immobilier. Dans ce contexte, pour les prêts accordés aux particuliers désireux d’accéder à la propriété, les taux d’emprunt étaient fixés à 1,57 % dans l’ancien et à 1,61 % dans le neuf. Ils demeurent ainsi stables. Ainsi, depuis le mois d’octobre 2016, les taux se sont accrus de 23 points de base sur le marché de l’ancien, contre 21 points de base sur le marché du neuf.
La durée du crédit a toujours été relativement longue, et s’est encore étendue depuis fin 2016. Les clauses de crédit établies par les banques sont en faveur de la concrétisation des projets immobiliers, malgré la hausse des taux remarquée entre le mois de décembre 2016 et jusqu’en avril 2017. L’allongement de la durée des prêts y tient un rôle non négligeable. En octobre 2017, le délai moyen des prêts était de 217 mois. Il est plus important pour l’accession à la propriété : à raison de 229 mois dans l’ancien et de 234 mois dans le neuf.
Bien que les taux d’emprunt aient baissé, le coût des opérations immobilières demeure élevé, ce qui joue sur l’indice de solvabilité. Si la stabilité des taux peut optimiser le secteur immobilier, les ménages à faibles revenus ne pourront peut-être pas se permettre de demander un prêt immobilier, étant donné le prix global de crédit qui affiche une hausse. Ce qui pourrait incontestablement compromettre la solvabilité des emprunteurs.
En 2017, le marché immobilier francilien a été marqué par de nombreuses ventes. Le troisième trimestre a même atteint un niveau record, bien que les prix soient affichés à la hausse. À Paris ils ont en particulier augmenté d’environ 10 % selon les chiffres des Notaires de Paris-Île-de-France pour le 3ème trimestre 2017.
Lire la suiteSi le début d’année a été souligné par des ventes record, à la fin juin 2017, le volume des transactions n’a pas encore cessé d’accroître et atteint des niveaux historiques. C’est ce que constatent les Notaires de France dans leur dernière note de conjoncture.
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