2016 aura été une année meilleure que 2015, avec 188 000 ventes dans l’ancien et le neuf réunis. Les ventes dans l'ancien progressent de 8 % et celles du neuf de 10 %. C’est la meilleure année depuis 2008. Il s’agit majoritairement d’appartements de 2 et 3 pièces, d’une surface moyenne de 55 m².
Les ventes de maisons ont été également excellentes, avec une progression de 3% sur l’année et même 17% au 4ème trimestre. Il s’agit majoritairement de grandes maisons, de 5 à 6 pièces.
Paris n’a compté que 34 000 ventes, un niveau stable par rapport à 2015, malgré le dynamisme du marché. Le niveau élevé des prix et les tensions sur l’offre ne sont semble-t-il pas étrangers à cette performance médiocre. Cette relative rareté de l’offre a conduit à une progression des prix régulière depuis le début de l’année. On parvient fin 2016 à une croissance des prix de 4,4 %.
Seuls 4 arrondissements situés à l’est et au nord-est sont encore sous les 8000 €/m². Le prix moyen dans la capitale s’élève à 8340 €/m².
Dans ce contexte de tension, due à une offre insuffisante, on peut attendre un prolongement de la tendance, qui amènerait à une augmentation de 5,6 % des prix en fin d’année. Ils rejoindraient alors les records historiques mesurés en 2012.
Hors Paris, la hausse des prix se diffuse également : de 3% dans la petite Couronne, de 2 % en grande Couronne. Les maisons, en augmentation de 2,3% fin 2016, pourraient voir leur prix progresser de 3,6 % cette année.
Les prévisions pour 2017 laissent entrevoir la continuité du marché, l’immobilier s’affirmant comme valeur refuge face aux incertitudes. La réussite de 2016 tenait beaucoup au pouvoir d’achat offert par les taux bas, qui commencent à remonter, comme le font les prix. Cela ne remet toutefois pas en cause le scénario d’une activité maintenue, accompagnée d’une hausse modérée des taux et des prix.
Les prix de l’immobilier ont poursuivi leur progression en février dans les grandes villes, d’après le baromètre mensuel de Meilleursagents.
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