La remontée des taux de crédit immobilier se confirment en janvier pour le 3ème mois d’affilée. Les taux qui avaient atteint un plancher historique en octobre, ont depuis 3 mois repris une courbe légèrement ascendante, selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA. Ils restent cependant toujours très intéressants pour l’emprunteur.
Fin octobre 2016, les taux ont interrompu leur baisse, après qu’elle ait soutenu une remarquable progression du marché immobilier. Après une stabilité de quelques semaines, le balancier est reparti dans l’autre sens et, pour le troisième mois consécutif, on constate une hausse des taux : en janvier, ils s’établissaient à 1,38 % en moyenne toutes durées confondues, contre 1,34 % le mois précédent.
Le cours des obligations d’État à 10 ans est toujours examiné très soigneusement par les banques prêteuses, or il a décuplé en quelques mois. Cela a suffit pour enrayer la course à la baisse et orienter les taux vers cette remontée progressive.
Celle-ci permet également à la profession bancaire de calmer la course au rachat de crédit, qui consiste à faire racheter son prêt par une banque concurrente en échange d’un taux plus avantageux. Cela permet aussi aux banques de rétablir leurs marges, mises à mal par une concurrence acharnée.
Cette hausse n’a rien de dramatique. Les taux directeurs de la BCE sont toujours aussi incitatifs et n’obligent en rien à un mouvement drastique de remontée. La hausse devrait donc rester très progressive, et elle est de plus grignotée par l’inflation, de retour désormais avec en janvier un chiffre de 1,4 % sur un an.
1,38 %, c’est un taux sur lequel les emprunteurs se seraient précipité il y a encore un an. Un taux très favorable qui, associé à des prix qui commencent tout juste à monter, constitue une opportunité que les candidats acquéreurs ne devraient pas laisser passer. Mais qu’en sera-t-il au printemps, moment traditionnel du réveil du marché immobilier ?
Étude réalisée par l'Observatoire Crédit Logement/CSA.
Le marché immobilier a connu une année 2016 exceptionnelle selon les derniers chiffres de la FNAIM, qui pointe la disparité des prix de l’immobilier sur l’ensemble du territoire.
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