La fin d’année en Île-de-France est venue confirmer les prévisions des professionnels : au troisième trimestre, 43 600 logements anciens ont été vendus selon les chiffres des Notaires d’Île-de-France. Avec cette accélération du volume des ventes, les prix eux aussi sont orientés à la hausse.
C’est une progression de 9 % par rapport au troisième trimestre 2015. C’est autour de Paris que les ventes auront été le plus soutenues. Les ventes sont supérieures à celles du trimestre précédent de 20 %, et même de 7 % comparées à la même période durant les années de forte activité, avant 2007. Cela termine une année de forte activité sur une note extrêmement positive.
Une forte demande conduit le plus souvent à une hausse des prix et cela se confirme à nouveau. Toutefois la hausse reste limitée dans la région, qui augmente de 2,4% sur un an. La hausse pourtant semble seulement commencer car au seul troisième trimestre, elle a été de 1,5 % pour les appartements. Cette tendance devait se prolonger avec un niveau prévu entre 2 et 5,4 % selon les départements. La hausse des prix des maisons devrait se situer à 2,8 % en février 2017.
En février 2017, les prix au m² des appartements devraient être les suivants : dans le val de Marne 4250 € ; dans les hauts de Seine 5320 € ; en petite Couronne 4380 €.
En Grande Couronne, les prix des maisons devraient se situer en moyenne à 275 000 €
Dans la capitale, les prix, déjà nettement supérieurs au reste de la région, progressent plus encore. Le m² est vendu 8320 € en octobre 2016. Il pourrait s’élever en février 2017 à 8440 €, ce qui amènerait la hausse annuelle à 5,4 %.
Paris voit depuis plusieurs années les prix des différents quartiers se rapprocher, les quartiers hier sous-cotés rattrapant leur retard. Cela représente un glissement des ventes de l’ouest, traditionnellement le plus demandé, vers le centre et l’est de la capitale, pour des logements plus petits.
Autre tendance forte : parmi les biens les plus chers, une vente sur quatre concerne un studio. Ces biens chers attirent la convoitise des acheteurs étrangers, sensiblement plus que les autres biens (ils représentent 12,6 % des acheteurs contre 7,5 %).
Selon la même tendance, les 10 % de biens hier survalorisés, jusqu’au double de la valeur des autres biens, ne le sont plus qu’à 1,5 fois.
Étude réalisée par les Notaires d'Île-de-France.
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