L’année 2016 a été marquée par un marché immobilier en pleine forme : les 843 000 transactions sur les logements anciens se situent au niveau des très bonnes années comme 2006 ou 2011, et la léthargie des dernières années semble oubliée. Les taux d’intérêt et leur baisse spectaculaire, et, pour le neuf, le PTZ élargi et le dispositif Pinel se sont associés pour conduire vers cette réussite.
Cette demande très active a dans un premier temps stoppé la baisse constatée depuis 2012. Les prix sont repartis à la hausse à Paris dès la fin 2015 et plus encore en 2016, puis dans les villes les plus dynamiques en région. À février 2017, les projections indiquent une hausse de 4,5 % du prix des appartements, et de 5,7 % pour celui des maisons.
Le retournement vers la hausse est vécu de manière disparate selon les villes, pour les appartements comme pour les maisons. En fin d’année, dans 50 % des départements, les prix baissaient et dans 30 % d’entre eux, ils augmentaient. En régions, les maisons augmentaient plus vite que les appartements ; en Île-de-France, c’était l’inverse.
Au 3ème trimestre, certaines villes (Saint-Etienne) continuaient de baisser, d’autres (Dijon) baissaient après avoir augmenté au 2ème trimestre, et pour certaines (Lyon, Bordeaux) la hausse s’apparentait à une envolée des prix. Mais dans une majorité de villes (Toulouse, Brest, Toulon, Reims, Strasbourg, Lille, Nantes…), le prix des appartements augmentait de façon modérée : entre +2 et +5 % en un an.
Certaines villes restent donc orientées à la baisse, à rebours du contexte général. Une situation qui devrait se normaliser en 2017.
Pour les maisons, au 3ème trimestre, les bonnes affaires se situaient à Châteauroux : - 13,5 %, à Montpellier : - 9,9 %, à Amiens : - 8,8 %, à Troyes : - 6,3 %, et au Havre : -4,5 %.
Pour les appartements, les baisses les plus significatives se retrouvaient à Limoges : - 7,5 %, à Poitiers : - 5,6 %, à Mulhouse : - 5,2 %, à Dijon : - 4,5%.
Étude réalisée par les Notaires de France.
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